vendredi 19 janvier 2018

Humeur de ma nuit




...Pas de trucs extraordinaires hier, de ceux dont on se dit "waouh" après coup mais de petits plaisirs familiers et bons pour le moral. Une matinée démarrant lentement et en douceur, une envie de sortir vers 9h. 
L'ouverture du magasin Boulanger attendu en frissonnant dans ma voiture: j'en arrive à détester mon habitude du "trop tôt", mais, mais ... le large sourire des employés encore frais et dispos compensa les minutes d'attente frigorifiée dans mon bolide tombereau rouge.
Une fois mes emplettes réalisées, il fallut faire un choix: où irai-je faire mes courses? Direction Meyzieu, le magasin "La Halle" où j'eus le bonheur de dénicher les pantalons désirés et une parka chaude et élégante à -50%!
Au milieu du remue-ménage, le coup de fil de J, en vadrouille avec son fils aîné et qui prenait le temps de s'enquérir de mon état. Gentil, non?
Un long arrêt à Jonage. Déambuler un Jeudi dans les rayons embouteillés du magasin ne fut pas agréable. Il fallut louvoyer et parfois rebrousser chemin entre les piles de cartons et les chariots encombrés. La préparation de la cohue de fin de semaine impose de commencer tôt en amont. J'ai quand même remarqué le jeune, mince et fort mignon directeur de magasin, présent partout. Un sujet d'interrogation pour moi: mais comment fait-il pour qu'on le retrouve à chaque détour de gondole? A moins qu'ils ne soient 3, parfaitement identiques? 😉
Un moment de conversation gaie avec la caissière visiblement épuisée et grippée mais qui nous faisait l'honneur de s'adresser aimablement à chaque client. Merci Madame!
Le retour avec une fringale de louve. Pas le temps de ranger les courses mais une pause immobile pour un casse-croûte pris devant la télévision. Le ventre plein, je pus balayer l'espace d'un regard torve avant de me traîner jusqu'à la cuisine pour trier ce qui nécessitait la mise au frais et ce qui pouvait attendre.
Une sieste accompagnée par les cris des entraîneurs sur le stade proche puis d'autres coups de fil familiaux et amicaux, des textos pour préparer l'anniversaire de Gabriel. 5 ans, ça se fête. 
Que demander de plus que ces petits moments partagés, ces minuscules bonheurs quotidiens? Je rêve parfois d'exaltation, de grandiose, d'être emportée par une vague de passion mais quelle est la probabilité de vivre cela? Proche de zéro je le crains, mais de tout petits moments tranquilles, bien ronds et bien tendres, je peux en vivre chaque jour. Ils sont insignifiants bien sûr, mais mon regard peut les transformer.
La pluie clapote sur la terrasse et le vent est omniprésent. La température est en baisse. Je reste au chaud et je savoure ma quiétude.
Image: http://mourir-de-vivre-sans-toi.skyrock.com/3173873909-Qu-on-me-laisse-avec-mes-reves-si-je-ne-sais-pas-vivre-autrement.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) En dessous de Choisir une identité, cocher Nom/URL
3) Saisir votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom
4) Cliquer sur Publier commentaire

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...